[Dépression] Les chiffres 2021 en Europe
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[Dépression] Les chiffres 2021 en Europe
Dépression : des taux élevés dans les pays d'Europe
6,4 % de la population européenne souffre de dépression, selon une étude publiée en mai 2021 dans The Lancet Public Health.
Ce chiffre est supérieur à celui estimé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a calculé la prévalence dans la région européenne à 4,2 %.
Jorge Arias-de la Torre du département de psychologie médicale du King's College de Londres et ses collègues ont analysé les données de la deuxième vague de l'Enquête européenne par interview sur la santé, recueillies entre 2013 et 2015.
Ils ont analysé les réponses de 258 888 personnes issues de 27 pays européens, à l'exclusion de l'Espagne, de la Belgique et des Pays-Bas pour des raisons méthodologiques. Une étude précédente a néanmoins analysé les données espagnoles de l'enquête qui ont montré une prévalence globale de la dépression de 6,1 %, 8 % chez les femmes et 4,1 % chez les hommes.
De grandes différences entre les pays
Dans tous les pays, la dépression était évaluée par l'échelle à huit items PHQ-8 portant sur la présence et l'intensité des symptômes dépressifs. (TEST sur Psychomédia : PHQ-9)
Au niveau européen, 6,4 % des participants présentaient une dépression probable. La prévalence était de 7,7 % chez les femmes et de 4,9 % chez les hommes. Cette différence marquée entre les femmes et les hommes se retrouve dans presque tous les pays, à l'exception de la Finlande et de la Croatie.
L'un des faits qui ont le plus surpris les chercheurs est la grande différence entre les pays, les taux de prévalence étant jusqu'à quatre fois plus élevés dans les nations économiquement plus développées.
Les pays où la prévalence est la plus élevée sont l'Islande (10,3 %), le Luxembourg (9,7 %), l'Allemagne (9,2 %) et le Portugal (9,2 %). En Suisse notamment, la prévalence est également relativement élevée (8,6 %, 6,5 % pour les hommes et 11,0 % pour les femmes) ainsi qu'en France (7,0 %, 4,8 % pour les hommes et 9,1 % pour les femmes).
Les pays où la prévalence est la plus basse sont la République tchèque (2,6 %), la Slovaquie (2,6 %), la Lituanie (3 %) et la Croatie (3,2 %). En Italie, la prévalence est également faible (3,8 %, 2,6 % pour les hommes, 4,9 pour les femmes).
Les pays présentant la plus forte proportion d'hommes souffrant de dépression sont l'Allemagne et l'Irlande, et les plus faibles sont la République tchèque et la Slovaquie. Pour les femmes, les pays ayant les taux les plus élevés sont l'Allemagne et le Luxembourg, tandis que les plus bas sont la Slovaquie et la République tchèque.
Les personnes les plus touchées sont les personnes âgées, celles qui ne sont pas nées dans l'Union européenne, celles vivant dans des zones densément peuplées, celles qui souffrent de maladies chroniques et ont peu d'activité physique, et celles dont le niveau d'éducation et de revenu est faible.
Les pays d'Europe occidentale présentent des taux de dépression plus élevés que les pays d'Europe orientale.
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Salut à tous ! Sujet important, car il peut tous nous toucher, à un niveau ou à un autre. Etre atteint de dépression, avoir une personne dépressive comme membre de sa famille, ou comme ami. Tout dépend ce qui a engendré la dépression, permet de mieux comprendre comment la personne va s'en sortir ou pas.
En Suisse, par exemple, le taux de suicide a grimpé de 3% à 20%, à cause du coronavirus et des décisions inadaptées de nos gouvernements incompétents. A Zürich, en avril, 49 ados se sont suicidés... Et on ne parle même pas des tentatives, je n'ai pas les chiffres. Les institutions psys sont débordées, et tout ce qui touche aux praticiens psy aussi, pour de longs mois, voir plus de 2 ans d'attente !
La dépression est un signe de bonne santé, paradoxalement. C'est notre corps /esprit qui tire une sonnette d'alarme pour nous dire qu'il faut changer de comportement, que l'on va à la destruction.
Je peux parler de ma situation (septembre 2020 - juin 2021) qui a été compliquée et qui a engendré une dépression sévère. Pour poser le contexte, cela fait 9 ans que je n'ai pas pris de vacances (comprendre du repos "ailleurs"), si ce n'est 4 jours. Le corps est fâtigué et l'esprit épuisé, car principalement mon activité est liée à de la programmation dans des domaines très pointus et complêxes (cryptographie).
J'ai dû quitter l'Espagne rapidement car ma mère avait été hospitalisée pour un petit problème, et j'allais à Genève pour 7-10 jours afin de l'aider à se remettre à la maison. Malheureusement, elle a attrapé une bactérie nocosomiale, et s'est retrouvée durant 3,5 mois avec des antibios en intraveineuse (qui ne fonctionnaient pas, et dont les médecins n'écoutaient pas ce que je disais dès le départ, car je surveillais les graphiques de température quotidiennement afin de voir l'évolution).
Le contexte Covid, les soucis liés à l'hospitalisation, l'incompétence et la méchanceté du personnel médical (vol du manteau, blessures faites volontairement, si si, je ne l'ai su que bien plus tard, refûs de donner un médicament prescrit), les risques de dégradation de l'état de santé, absence de contact "humain", 3h-3h30 de bus au quotidien pour aller à l'hosto, le manque d'argent, et la création de dettes pour pouvoir vivre (manger), on entrainé une fragilité très importante de ma personne.
Voyant que je commençais une dépression, j'ai commencé à prendre un anti-dépresseur, histoire de tenir le coup. Et pouvoir me concentrer un minimum afin de continuer mon travail. Cela a dûré 7 mois. Début mai 2021, j'ai arrêté "brutalement" le traitement car je rentrais en Espagne.
Je me suis retroûvé confronté aux problèmes accumûlés, et j'ai dû les gérer. Pas simple, mais comme les Allemands le disaient "Arbeit macht frei", ayant l'esprit au câlme, ma mère étant en bonne santé à la maison, plein de travail physique à faire à la BAD, cela m'a permis d'avancer et de réduire l'intensité de la dépression. Ayant encore bcp de difficultés à me concentrer, à me motiver pour travailler, à "trop" procrastiner, cela montre que je ne suis pas encore sorti de la situation, même s'il y a une bonne amélioration.
Je dirais que je suis dans la parte basse de "dépression modérée" / ou partie haute de "dépression légère". Il y a donc du mieux. L'amélioration vient des petites victoires, car il faut viser de petits objectifs que l'on soit capable de remplir, afin d'être satisfait, et de voir une progression positive. J'ai eu la chance à Genève d'avoir le plein soutien de 2 amis qui ont pris soin de moi, alors que j'étais dans un état où je n'avais plus cette capacité.
En 7 semaines, j'ai donc pu énormément améliorer mon état, et je pense qu'il me faudra encore 6-7 semaines, pour récupérer de la dépression et l'avoir vaincue. Puis bien sûr, une période de repos importante.
On ne crâque pas pour 1 problème, mais pour une accumulation répétée d'événements qui nous blessent chaque fois plus fortement, jusqu'au moment où l'on est totalement disloqué, effondré. La goutte qui ne fait pas déborder le vase mais qui le brise, peut être un événement insignifiant pour nous, en temps normal.
Savoir identifier la dépression est primordial, car cela permettra de prendre des mesûres et de réduire son impact. Prenez soin de vous et n'hésitez pas à en parler avec vos amis, médecin de famille, pour vous faire aider.
A+, SB
6,4 % de la population européenne souffre de dépression, selon une étude publiée en mai 2021 dans The Lancet Public Health.
Ce chiffre est supérieur à celui estimé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a calculé la prévalence dans la région européenne à 4,2 %.
Jorge Arias-de la Torre du département de psychologie médicale du King's College de Londres et ses collègues ont analysé les données de la deuxième vague de l'Enquête européenne par interview sur la santé, recueillies entre 2013 et 2015.
Ils ont analysé les réponses de 258 888 personnes issues de 27 pays européens, à l'exclusion de l'Espagne, de la Belgique et des Pays-Bas pour des raisons méthodologiques. Une étude précédente a néanmoins analysé les données espagnoles de l'enquête qui ont montré une prévalence globale de la dépression de 6,1 %, 8 % chez les femmes et 4,1 % chez les hommes.
De grandes différences entre les pays
Dans tous les pays, la dépression était évaluée par l'échelle à huit items PHQ-8 portant sur la présence et l'intensité des symptômes dépressifs. (TEST sur Psychomédia : PHQ-9)
Au niveau européen, 6,4 % des participants présentaient une dépression probable. La prévalence était de 7,7 % chez les femmes et de 4,9 % chez les hommes. Cette différence marquée entre les femmes et les hommes se retrouve dans presque tous les pays, à l'exception de la Finlande et de la Croatie.
L'un des faits qui ont le plus surpris les chercheurs est la grande différence entre les pays, les taux de prévalence étant jusqu'à quatre fois plus élevés dans les nations économiquement plus développées.
Les pays où la prévalence est la plus élevée sont l'Islande (10,3 %), le Luxembourg (9,7 %), l'Allemagne (9,2 %) et le Portugal (9,2 %). En Suisse notamment, la prévalence est également relativement élevée (8,6 %, 6,5 % pour les hommes et 11,0 % pour les femmes) ainsi qu'en France (7,0 %, 4,8 % pour les hommes et 9,1 % pour les femmes).
Les pays où la prévalence est la plus basse sont la République tchèque (2,6 %), la Slovaquie (2,6 %), la Lituanie (3 %) et la Croatie (3,2 %). En Italie, la prévalence est également faible (3,8 %, 2,6 % pour les hommes, 4,9 pour les femmes).
Les pays présentant la plus forte proportion d'hommes souffrant de dépression sont l'Allemagne et l'Irlande, et les plus faibles sont la République tchèque et la Slovaquie. Pour les femmes, les pays ayant les taux les plus élevés sont l'Allemagne et le Luxembourg, tandis que les plus bas sont la Slovaquie et la République tchèque.
Les personnes les plus touchées sont les personnes âgées, celles qui ne sont pas nées dans l'Union européenne, celles vivant dans des zones densément peuplées, celles qui souffrent de maladies chroniques et ont peu d'activité physique, et celles dont le niveau d'éducation et de revenu est faible.
Les pays d'Europe occidentale présentent des taux de dépression plus élevés que les pays d'Europe orientale.
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Salut à tous ! Sujet important, car il peut tous nous toucher, à un niveau ou à un autre. Etre atteint de dépression, avoir une personne dépressive comme membre de sa famille, ou comme ami. Tout dépend ce qui a engendré la dépression, permet de mieux comprendre comment la personne va s'en sortir ou pas.
En Suisse, par exemple, le taux de suicide a grimpé de 3% à 20%, à cause du coronavirus et des décisions inadaptées de nos gouvernements incompétents. A Zürich, en avril, 49 ados se sont suicidés... Et on ne parle même pas des tentatives, je n'ai pas les chiffres. Les institutions psys sont débordées, et tout ce qui touche aux praticiens psy aussi, pour de longs mois, voir plus de 2 ans d'attente !
La dépression est un signe de bonne santé, paradoxalement. C'est notre corps /esprit qui tire une sonnette d'alarme pour nous dire qu'il faut changer de comportement, que l'on va à la destruction.
Je peux parler de ma situation (septembre 2020 - juin 2021) qui a été compliquée et qui a engendré une dépression sévère. Pour poser le contexte, cela fait 9 ans que je n'ai pas pris de vacances (comprendre du repos "ailleurs"), si ce n'est 4 jours. Le corps est fâtigué et l'esprit épuisé, car principalement mon activité est liée à de la programmation dans des domaines très pointus et complêxes (cryptographie).
J'ai dû quitter l'Espagne rapidement car ma mère avait été hospitalisée pour un petit problème, et j'allais à Genève pour 7-10 jours afin de l'aider à se remettre à la maison. Malheureusement, elle a attrapé une bactérie nocosomiale, et s'est retrouvée durant 3,5 mois avec des antibios en intraveineuse (qui ne fonctionnaient pas, et dont les médecins n'écoutaient pas ce que je disais dès le départ, car je surveillais les graphiques de température quotidiennement afin de voir l'évolution).
Le contexte Covid, les soucis liés à l'hospitalisation, l'incompétence et la méchanceté du personnel médical (vol du manteau, blessures faites volontairement, si si, je ne l'ai su que bien plus tard, refûs de donner un médicament prescrit), les risques de dégradation de l'état de santé, absence de contact "humain", 3h-3h30 de bus au quotidien pour aller à l'hosto, le manque d'argent, et la création de dettes pour pouvoir vivre (manger), on entrainé une fragilité très importante de ma personne.
Voyant que je commençais une dépression, j'ai commencé à prendre un anti-dépresseur, histoire de tenir le coup. Et pouvoir me concentrer un minimum afin de continuer mon travail. Cela a dûré 7 mois. Début mai 2021, j'ai arrêté "brutalement" le traitement car je rentrais en Espagne.
Je me suis retroûvé confronté aux problèmes accumûlés, et j'ai dû les gérer. Pas simple, mais comme les Allemands le disaient "Arbeit macht frei", ayant l'esprit au câlme, ma mère étant en bonne santé à la maison, plein de travail physique à faire à la BAD, cela m'a permis d'avancer et de réduire l'intensité de la dépression. Ayant encore bcp de difficultés à me concentrer, à me motiver pour travailler, à "trop" procrastiner, cela montre que je ne suis pas encore sorti de la situation, même s'il y a une bonne amélioration.
Je dirais que je suis dans la parte basse de "dépression modérée" / ou partie haute de "dépression légère". Il y a donc du mieux. L'amélioration vient des petites victoires, car il faut viser de petits objectifs que l'on soit capable de remplir, afin d'être satisfait, et de voir une progression positive. J'ai eu la chance à Genève d'avoir le plein soutien de 2 amis qui ont pris soin de moi, alors que j'étais dans un état où je n'avais plus cette capacité.
En 7 semaines, j'ai donc pu énormément améliorer mon état, et je pense qu'il me faudra encore 6-7 semaines, pour récupérer de la dépression et l'avoir vaincue. Puis bien sûr, une période de repos importante.
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